Dons et croyance

       Dons et croyance

| L'histoire de la wicca

 

 

La fin des années 1990 a vu une explosion de la pratique néopaïenne chez les adolescents et les jeunes adultes, en particulier chez ceux qui évoluent au sein de la subculture dite « gothique ». Ces jeunes gens se montrent notamment réceptifs aux pratiques de la néosorcellerie Wicca, véritable phénomène de société dans les pays anglo-saxons, où les adeptes se comptent en centaines de milliers. La Wicca se réfère à une étymologie gaélique, largement contestée, signifiant « sagesse » et/ou « sorcier ». Elle se prétend issue des plus antiques traditions remontant au Néolithique. Les membres de cette religion, ou wiccans, croient en l’existence d’un matriarcat primordial pacifique et égalitaire européen, centré sur la femme-prêtresse maîtresse des mystères de la création. La figure centrale du panthéon de ce matriarcat était la déesse-mère, qui peut être approximativement identifiée à la déesse de la Fertilité de l’âge de pierre.
Le créateur de la Wicca est l’Anglais Gérald Brousseau Gardner (1884-1964), disciple de l’occultiste Aleister Crowley .G. Brousseau Gardner s’est passionné, à partir des années 1940, pour les thèses d’une ethnologue anglaise, Margaret Murray (1863-1963), qui affirmait l’existence au Moyen Âge d’une survivance des cultes païens, la sorcellerie.
À l’examen, la doctrine de la Wicca apparaît n’être qu’un assemblage de références éclectiques et un « bricolage » spirituel, fait de pratiques s’exerçant hors du cadre normatif d’une société initiatique. Les références de ce courant sont des occultistes comme A. Crowley… Des personnes en cours de mythologisation, le personnage historique disparaissant au profit d’une image mythique.

 

 

 

 


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